Notre périple aux Philippines
- Itinéraire 47 jours aux Philippines
47 jours
Mars 2025
12 étapes
3 655 km parcourus
- Notre voyage
Les Philippines, ça faisait longtemps qu’on en rêvait. On avait entendu parler de ses lagons dignes de cartes postales, de ses plages désertes bordées de palmiers, de ses îles sauvages encore peu explorées… Alors quand l’occasion s’est présentée, on a sauté dans un avion sans vraiment savoir à quoi s’attendre. Résultat : un voyage de 47 jours, intense, dépaysant et incroyablement riche.
De Manille à Palawan, en passant par les eaux cristallines de Malapascua ou les plages secrètes de Siargao, on a découvert un archipel fascinant, rempli de contrastes, de chaleur humaine et de paysages à couper le souffle. Ce récit, c’est notre aventure, nos impressions à chaud, et surtout nos plus beaux souvenirs. Si vous préparez un voyage aux Philippines ou si vous rêvez simplement d’évasion, j’espère que ces quelques lignes sauront vous faire voyager avec nous.
- Notre itinéraire
Pour débuter ce nouveau périple aux Philippines, on s’est envolés direction Manille, la capitale trépidante de l’archipel. Après une vingtaine d’heures de voyage (et plusieurs siestes inconfortables dans l’avion), nous avons enfin posé le pied sur le sol philippin. Fatigués mais hyper excités de commencer cette nouvelle aventure !
Pour cette première étape, on a posé nos valises à l’hôtel Red Planet Makati Amorsolo. C’est un petit hôtel joli et super bien situé, dans le quartier animé de Makati. Les chambres sont jolies, propres et parfaites pour se poser tranquillement le temps de se remettre du décalage horaire. Et honnêtement, après autant d’heures en transit, c’était tout ce dont on avait besoin.
Nous sommes arrivés en début de soirée, mais avec la fatigue du vol, nous n’avons pas eu le courage de sortir. Nous avons donc commandé à manger et nous sommes restés à l’hôtel pour nous reposer.
Le lendemain, pour notre premier jour aux Philippines, nous avons pris le temps de faire les différentes démarches administratives nécessaires au voyage : retrait d’argent local, achat d’une carte SIM, etc. Tout se fait très simplement ! On vous conseille d’ailleurs de le faire en ville plutôt qu’à l’aéroport, car c’est plus avantageux.
Une fois ces démarches faites, nous nous sommes rendus au Manila Ocean Park, l’aquarium de la ville. C’est une activité que l’on aime beaucoup dans les grandes villes ! L’aquarium était très joli et assez grand. Nous avons pu voir de très belles espèces, et cela nous a d’autant plus réjouis que certaines d’entre elles, nous allons les croiser très bientôt dans leur milieu naturel ! Après cette longue visite, nous avons marché jusqu’au jardin japonais, à quelques centaines de mètres de là. C’est un chouette petit havre de paix au cœur de cette ville animée, avec ses allées arborées, son étang et ses petites structures traditionnelles : on a adoré.
Le lendemain, nous avons visité le National Museum of Natural History. Ce musée est gratuit et vraiment intéressant. Encore une fois, cela nous a permis de découvrir la faune et la flore du pays, et nous étions encore plus impatients de partir explorer les îles !
En fin de journée, nous sommes allés dans un centre commercial près de notre hôtel : le Greenbelt. Cela nous a permis de faire les derniers achats utiles pour le périple qui nous attendait. Le centre commercial abrite en son cœur le Greenbelt Park, un joli jardin tropical, particulièrement agréable à la tombée de la nuit. Et puis… on a craqué pour un Shake Shack. Pas très local, on vous l’accorde, mais leurs burgers sont tellement bons qu’on n’a pas pu résister !
Le reste de notre séjour à Manille a été plutôt calme : organisation de la suite du voyage, repos bien mérité (le décalage horaire était costaud cette fois-ci), et dernières vérifications avant de passer à la vitesse supérieure.
Il est déjà temps de quitter la capitale pour notre deuxième étape… à partir de maintenant, on a vraiment l’impression que l’aventure commence !
C’est parti pour découvrir les îles des Philippines ! Réveil matinal (un peu difficile, on l’avoue) pour filer à l’aéroport de Manille : direction Siargao ! Depuis l’avion, on était déjà surexcités : des milliers de palmiers à perte de vue, une eau turquoise, bref… on sentait déjà que cette île allait être un vrai coup de cœur.
À peine arrivés, on a payé la petite taxe environnementale (environ 0,50 € par personne), puis on a sauté dans un van partagé pour rejoindre notre hôtel. Pas besoin de réserver à l’avance, il suffit de dire à la sortie de l’aéroport le nom de votre hébergement et hop, c’est parti pour environ 5 € par personne. Pratique !
Après 30 minutes de route, nous avons découvert notre premier logement à Général Luna : General’s Hideout Siargao. Ce sont de jolis petits cabanons individuels, simples mais charmants, avec un jardin vraiment canon. C’est calme, un peu à l’écart du centre, mais facilement accessible en tuktuk pour 2-3 €. Bon, seule petite ombre au tableau : la clim était un peu trop bruyante… mais vu la chaleur sur l’île, on n’allait pas s’en plaindre !
Pour notre première vraie journée sur l’île, on a loué un scooter directement à l’hôtel (6 € la journée) et c’est parti pour l’aventure. Premier stop obligatoire chez Don Machhiatos : si vous aimez le caramel macchiato, c’est une pépite (et à 0,60 € le verre, on a failli en prendre trois).
On a ensuite pris la route direction Massen River. Cette rivière, nichée au cœur de la nature, offre une balade en bateau super paisible. Il y avait très peu de monde, ce qui rendait l’endroit encore plus magique. Après environ 30 minutes de navigation, le bateau nous a déposés dans un petit coin sauvage en pleine jungle. On a pu se baigner, boire une coconut bien fraîche, et juste profiter du moment. Sur le chemin du retour, on a même fait quelques sauts depuis des plateformes en bambou. Trop fun, surtout avec cette chaleur ! Comptez environ 10 € pour le tour, et vraiment, ça les vaut largement. On vous conseille d’y aller tôt le matin pour éviter la foule.
Ensuite, direction les Magpupungko Rock Pools and Flats… enfin, c’est ce qu’on pensait. Sauf qu’en arrivant, un guide nous informe que c’est marée haute, donc impossible de voir les fameuses piscines naturelles. Petite déception, mais rien de dramatique : on reprend la route, décidés à trouver un autre petit coin de paradis.
Et là, bingo ! On tombe un peu par hasard sur une plage quasi déserte. À part deux-trois locaux, c’était le calme absolu. On a posé nos serviettes, enfilé nos maillots, et profité à fond : baignade, lecture, sieste… le bonheur total. Ce genre de moment imprévu, c’est souvent les meilleurs.
Sur le chemin du retour, on a bien sûr pris le temps de s’arrêter dès qu’un joli spot se présentait, comme sur la Coconut Road, cette route bordée de palmiers qui est juste magnifique. C’est ça qu’on adore avec les journées en scooter : être libres de s’arrêter partout, découvrir des coins cachés, et prendre le temps.
Le lendemain, on a changé d’hôtel pour se rapprocher du centre de General Luna. Cette fois, direction le Lisuga Hotel. Un peu plus chic que le précédent, et franchement super : chambres spacieuses, design moderne, très bien situé (on allait partout à pied), mais au calme dans une petite ruelle. Seul mini bémol : l’eau de la douche était froide. Mais avec 35 °C dehors, ce n’était pas franchement un souci.
Le jour d’après, on a réservé un Island Hopping directement via l’hôtel. Pour 25 € par personne, le tour comprenait plusieurs arrêts sur de petites îles paradisiaques, du snorkeling et le lunch. Départ à 8 h, transfert au port en van, et en avant sur le bateau ! Au programme : Naked Island, Daku Island et Guyam Island. Chacune avait son charme : certaines désertes, d’autres bordées de palmiers, avec des fonds marins sublimes et des poissons partout. Le déjeuner était délicieux : du poisson frais, des fruits de mer, le tout les pieds dans le sable. On est rentrés vers 16 h, fatigués mais des étoiles plein les yeux. On recommande à 100 % !
Le jour suivant, c’était plus chill : massage philippin (notre tout premier !), petite balade en ville, passage obligé à Cloud 9, le spot des surfeurs, et on a fini la journée au Sunset Bridge. Ce pont est super animé au coucher du soleil, même si ce soir-là, le ciel était un peu couvert. Il y a plein de petits stands de street food, on s’est régalés pour trois fois rien.
Et pour notre dernière nuit à Siargao, on s’est fait un petit plaisir : une nuit dans un logement insolite, le Bubble Siargao. Une bulle transparente en pleine nature, entourée de rizières, à seulement 10 minutes de General Luna. L’endroit était tout simplement magique. Une salle de bain extérieure magnifique, un lit sous les étoiles, et un cadre hyper paisible. Une vraie pépite qu’on vous conseille à 100 % si vous voulez vivre un moment unique sur l’île.
Demain, il est déjà temps de dire au revoir à Siargao et de s’envoler vers notre prochaine destination… L’aventure continue ! 🌴✈️
Après une dernière matinée dans notre petite bulle au cœur des rizières de Siargao (difficile de s’en détacher, c’était tellement paisible…), on a repris nos valises et pris la route pour l’aéroport vers midi. Franchement, je crois que c’est le plus petit aéroport qu’on ait jamais vu ! Il y avait genre… deux portes d’embarquement, une petite salle d’attente, et c’est tout. Mais ça faisait partie du charme, et l’embarquement s’est fait super vite.
On a ensuite pris un vol de 35 minutes à bord d’un petit avion à hélice. Si vous aimez regarder par le hublot, vous allez vous régaler : on survolait des petites îles perdues au milieu de l’océan, c’était magnifique. Un vrai plaisir visuel du décollage à l’atterrissage.
À notre arrivée à Cebu City, on a commandé un Grab (c’est comme Uber aux Philippines, super pratique et pas cher) pour rejoindre notre hôtel : le Felix Residences. C’est un petit hôtel simple, avec des chambres pas très grandes mais propres et confortables. Parfait pour une nuit de transit !
Il faut dire qu’on n’était pas là pour visiter Cebu City : notre vol ne nous permettait pas de continuer le trajet le jour-même, donc on a fait une petite escale ici. Et pour être honnête, ce n’est pas une ville qui nous a particulièrement attirés. L’ambiance était un peu moins safe, surtout le soir, donc on a préféré jouer la carte de la prudence : restau en livraison à l’hôtel, petit repas devant Netflix et au lit tôt, parce que le lendemain, le réveil sonnait à 6h45 pour une loooongue journée de trajet.
Une étape express, pas très palpitante mais bien utile pour recharger les batteries avant de repartir à l’aventure !
Après notre nuit de transit à Cebu, il était temps de repartir à l’aventure. Direction Malapascua, cette petite île au nord de Cebu dont on avait tant entendu parler. Mais avant d’atteindre ce petit paradis, une longue journée de trajet nous attendait.
Réveil aux aurores, on commande un Grab pour nous emmener au North Bus Terminal, le point de départ de tous les bus vers le port de Maya. Une fois sur place, il faut bien penser à entrer dans l’enceinte du terminal pour acheter les billets directement au guichet. Plusieurs chauffeurs vous accosteront à l’extérieur pour proposer des vans, souvent à des prix plus élevés et avec des avis plutôt mitigés en ligne… Alors on a préféré l’option locale et économique : le bus.
Les départs sont fréquents, toutes les 30 minutes environ. Certains bus sont climatisés, d’autres non — et pour un trajet de 5 heures, on vous recommande clairement de choisir la version clim ! On a eu de la chance d’arriver tôt et de grimper dans le premier bus climatisé de la journée, à 8h. Tout est bien organisé, les bagages vont en soute, et les sièges sont plutôt confortables. Le trajet est long, mais il se passe sans encombre avec une pause à mi-chemin pour se dégourdir un peu les jambes.
Une fois arrivés au port de Maya, on a payé la taxe environnementale (environ 3 € par personne) et acheté nos billets de bateau pour Malapascua (environ 5 €). Alors qu’on embarquait, une belle pluie tropicale s’est abattue sur nous, histoire de pimenter un peu le trajet — mais les bagages étaient bien protégés alors ce n'était rien de bien dramatique. La traversée dure une quarantaine de minutes, puis on débarque sur l’île. Plusieurs porteurs proposent de vous aider à transporter vos valises jusqu’à votre hôtel, moyennant une petite contribution. Comme notre hébergement n’était pas loin, on a décliné, mais c’est bon à savoir si vous êtes un peu plus chargés.
Petite parenthèse utile sur le port de Maya, au cas où vous auriez lu les avis Google, parfois inquiétants : certains voyageurs se plaignent de se voir refuser le départ du bateau sous prétexte qu’il n’est pas assez rempli — on leur propose alors de payer une fortune pour un bateau privé… avant que celui-ci ne soit miraculeusement complet juste après. Ce genre de mésaventure arrive surtout en fin de journée, quand les touristes se font plus rares (dernier bateau vers 17h). Pour éviter tout problème, partez tôt de Cebu, comme nous, pour arriver au port autour de 12h30-13h. À cette heure-là, vous serez avec d’autres voyageurs et échapperez à ce genre d’arnaque.
Après ce long périple, on a enfin posé le pied sur l’île de Malapascua — et quel bonheur ! On allait y passer cinq jours, avec au programme : de la plongée, évidemment. Malapascua est une destination mythique pour les plongeurs, notamment parce qu’on peut y observer des requins-renards. Ce sont des créatures fascinantes qu’on ne croise pas partout, et qui attirent des plongeurs du monde entier.
On avait réservé au Slam’s Garden Resort. Bien situé, jolie piscine… mais c’est à peu près tout. On ne le recommande pas : le personnel n’est pas accueillant, les chambres sont très basiques, et ils font payer des suppléments pour absolument tout, même pour remplir sa gourde ou avoir la clim. Plus de 12 € par nuit pour un peu d’air frais, ça pique. On a donc dormi sans clim, par principe. Il y a sûrement bien mieux sur l’île, avec un accueil plus chaleureux.
Malgré cette petite déception côté hébergement, on était bien décidés à profiter pleinement de l’île. Le premier jour, on a fait le tour des centres de plongée pour réserver nos sorties des prochains jours. Et là, surprise : beaucoup étaient déjà complets ! Malapascua est très prisée, et les centres se remplissent vite — on aurait dû réserver en avance. Heureusement, l’île en compte de nombreux, et après quelques recherches, on a trouvé un centre qui avait encore de la place pour nous.
À noter : pour plonger ici, il faut être un plongeur expérimenté. Beaucoup de centres demandent un niveau minimum à cause des courants parfois forts. Robin a l’Advanced PADI et une vingtaine de plongées à son actif, tandis que moi, j’ai seulement l’Open Water avec une quinzaine de plongées. Certains centres nous ont refusés à cause de ça. Finalement, on en a trouvé un qui a accepté — mais ce n’est clairement pas une île faite pour les tout premiers baptêmes.
Une fois nos plongées réservées, on s’est offert une après-midi de détente sur une plage presque déserte. Rien de mieux pour se remettre d’un long trajet !
Le lendemain, réveil très matinal : rendez-vous à 6h au centre de plongée, Malapascua Beach & Dive Resort. On avait payé 90 € chacun pour trois plongées, soit 30 € la plongée, tout compris. On était cinq plongeurs encadrés par deux dive masters (dont un en formation). Après un rapide briefing, on embarque sur le bateau et on part en mer alors que le soleil se lève — un moment magique.
On avait trois plongées au programme : une à Kimud Shoal, où l’on peut parfois observer des requins-tigres, et deux à Monad Shoal, célèbre pour les requins-renards. On n’a pas eu la chance de croiser de requins-tigres ce jour-là, mais lors des deux autres plongées, les requins-renards étaient bien au rendez-vous. Et quelle rencontre ! Ces géants des mers, qui peuvent atteindre jusqu’à 6 mètres de long, sont incroyablement élégants, avec leur longue queue caractéristique. Même si on sait qu’ils ne sont pas agressifs envers les plongeurs, l’adrénaline monte vite quand on se retrouve si près d’eux, à 25 mètres de profondeur. C’était absolument inoubliable, l’une de nos plus belles plongées à ce jour.
Cela dit, on tient à préciser que même si le centre était bien organisé et le matériel en bon état, l’encadrement sous l’eau n’était pas très adapté à des plongeurs peu expérimentés comme nous. Un seul vrai dive master pour cinq personnes, dans des courants parfois puissants, c’est un peu limite. On aurait aimé un accompagnement plus rassurant. Si vous avez peu de plongées à votre actif, cherchez peut-être un centre avec un ratio plus encadrant.
Après toutes ces émotions, on a terminé la journée en douceur à la piscine de l’hôtel, avant de se régaler de fruits de mer au Joshua Al Fresco — un resto qu’on vous recommande chaudement !
Le jour suivant, on a décidé d’explorer l’île à pied, direction White Sand Beach, au nord. Comptez environ 40 minutes de marche depuis le centre. Il est aussi possible de s’y faire déposer en scooter par un local, mais on avait envie de profiter du chemin. Et quelle récompense en arrivant : une plage sublime, du sable blanc, des cocotiers, et presque aucun touriste. Le rêve absolu ! On a passé la journée là, à se détendre, lire, se baigner, profiter.
Notre séjour à Malapascua touche déjà à sa fin… On a vraiment eu un coup de cœur pour cette île. D’abord pour la plongée, bien sûr, mais aussi pour son atmosphère apaisante, ses paysages, et ses petits restos de fruits de mer délicieux. Si vous êtes plongeur, c’est un endroit à ne surtout pas manquer. Si vous ne l’êtes pas, d’autres endroits des Philippines, plus accessibles, vous conviendront peut-être mieux.
Demain, une nouvelle longue journée de transport nous attend… la suite au prochain épisode !
C’est reparti pour un tour ! Cette fois, direction Moalboal, une petite ville située à l’ouest de l’île de Cebu. Afin de ne pas perdre une nuit en transit à Cebu City comme à l’aller, on a décidé de faire tout le trajet depuis Malapascua en une seule journée. Oui, c’était long… mais au moins, pas de perte de temps !
On a donc mis le réveil aux aurores. À 7h, on était déjà au port de Malapascua pour acheter nos billets. On a embarqué sur le premier bateau sans encombre, et après 40 minutes de traversée, nous voilà arrivés au port de Maya. Sur place, plusieurs options pour rejoindre Cebu City : on aurait pu reprendre un bus Ceres (comme à l’aller), mais comme on était un petit groupe de Français, on s’est laissé tenter par un van privé. Même prix, pas d’arrêts, et au final un trajet plus rapide : environ 4h jusqu’à Cebu City.
Arrivés au North Bus Terminal, il a fallu traverser toute la ville pour rejoindre le South Bus Terminal (évidemment, ce serait trop simple qu’il n’y ait qu’un seul terminal…). Un petit Grab plus tard, nous étions prêts à monter dans notre second bus de la journée. Comme souvent ici, pas besoin de réserver à l’avance : on prend son billet au comptoir, et on monte dans le premier bus en partance. Il y en a environ toutes les 30 minutes, et bonne surprise, le nôtre était climatisé !
Après environ 3 heures de route, nous sommes enfin arrivés à Moalboal. Depuis l’arrêt de bus, on a pris un tuktuk pour 3 ou 4€, et il nous a déposé directement devant notre hôtel : le Beyond Island Hotel. Dix heures de trajet au total, mais tout s’est enchaîné sans accroc !
Nous avons prévu de rester ici 6 jours, et dès l’arrivée on a su qu’on allait être bien. L’hôtel est simple mais parfait : chambre propre, bien équipée, petite cuisine si besoin, et surtout situé dans une rue calme, à 5 minutes à pied du centre. Vu comme la rue principale peut être bruyante le soir, c’est un vrai plus ! Le soir même, on est allés dîner au Mila’s Restaurant, une petite adresse locale pas chère et super bonne. Le mango shake est incroyable… spoiler : on y retournera plusieurs fois pendant le séjour. Ensuite, au lit, bien KO après cette longue journée.
Le lendemain, pour notre premier vrai jour à Moalboal, on a décidé d’aller voir les célèbres bancs de sardines. Pas besoin de tour organisé pour ça ! Il suffit de se rendre sur la plage, d’enfiler son matériel de snorkeling, et de nager quelques mètres à peine pour en prendre plein les yeux. On y est allés assez tôt, vers 9h, histoire d’éviter la foule. Et quelle expérience ! Des milliers de sardines en mouvement, un vrai ballet sous-marin. Robin a même eu la chance de croiser deux tortues. On a passé la matinée à alterner snorkeling et farniente au bord de l’eau, c’était vraiment top.
L’après-midi, on a loué un scooter pour explorer un peu les alentours par nous-mêmes. Direction White Beach, à une quinzaine de minutes du centre. Encore une plage magnifique, comme on en voit souvent aux Philippines. On a trouvé un petit coin tranquille, loin des touristes, et on a passé l’après-midi à se prélasser. On a fini la journée avec des copains rencontrés à la plage, autour d’un bon dîner au Achille Restobar Moalboal. Une autre adresse qu’on vous recommande les yeux fermés !
Le lendemain, place à une activité qu’on attendait avec impatience : le canyoning à la cascade Kawasan. Et honnêtement, cette journée rentre direct dans notre top 5 des Philippines. Le van est venu nous chercher à 8h à l’hôtel, et après un court trajet et une vingtaine de minutes de marche, nous étions au point de départ. Surprise : nous étions 5 Français et… accompagnés de 5 guides ! Sécurité maximale.
Et là, l’aventure a commencé : marche dans la rivière, toboggans naturels, sauts (jusqu’à 10 mètres, oui oui, on l’a fait !), lianes façon Tarzan… le tout au cœur d’un canyon époustouflant, entouré de jungle. L’ambiance était géniale : les guides étaient drôles, rassurants, et l’un d’eux était à fond pour prendre plein de photos et vidéos souvenirs. L’activité dure environ 4 heures, et c’était absolument génial. Si vous passez par Moalboal, foncez !
Le lendemain, réveil très (très) matinal pour une autre expérience de folie : nager avec les requins-baleines.
Petit aparté : la majorité des voyageurs choisissent de dormir deux nuits à Oslob pour être sur place, mais de notre côté, on n’avait pas envie de changer encore une fois de logement. On a donc préféré le faire en aller-retour depuis Moalboal. Certes, ça impliquait de se lever très tôt, mais ça nous évitait une étape supplémentaire, et pour nous, ça valait largement le coup.
On a roulé environ trois heures dans la nuit, en espérant pouvoir dormir un peu dans le van. Une fois arrivés sur place vers 6h, notre chauffeur nous a donné nos tickets et expliqué le fonctionnement. Malgré le monde déjà présent, tout était plutôt bien organisé. Il suffisait d’attendre que notre numéro soit appelé pour embarquer.
Après une petite heure d’attente, c’était à notre tour. On est montés dans une petite barque avec une dizaine de personnes. Après à peine quelques minutes de navigation, on a commencé à apercevoir les requins-baleines à la surface, et là… le moment devenait bien réel. On les voyait nager juste sous l’eau, c’était fou.
Une fois sur le spot, le bateau s’est arrêté, et on a pu sauter à l’eau. Dès qu’on a mis la tête sous la surface, on les a vus : deux immenses requins-baleines, d’environ 10 mètres chacun, qui se déplaçaient tranquillement autour de nous. Et on ne parle pas de silhouettes au loin, ils étaient vraiment là, tout près. C’est une sensation difficile à décrire : c’est à la fois impressionnant, un peu intimidant, mais surtout incroyable.
On a nagé à quelques mètres d’eux pendant 45 minutes. Ils sont énormes, mais totalement inoffensifs, et évoluent calmement dans l’eau. On avait vraiment l’impression de flotter à côté de deux géants paisibles. L’organisation fait en sorte qu’il n’y a qu’une dizaine de personnes autour de chaque requin, donc on n’a jamais eu la sensation d’être entassés ou de déranger les animaux. C’était très bien encadré.
Robin et moi avons pleinement profité de chaque minute. On savait que ce serait un moment fort, mais on ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi impressionnant. C’est probablement l’espèce marine la plus grande que nous verrons jamais en snorkeling, et on était là, juste à côté. On était à la fois fascinés et un peu sous le choc. Une expérience marquante.
De retour sur la terre ferme, on est remontés dans le van pour refaire les trois heures de route jusqu’à Moalboal. Cette fois, le trajet nous a permis de réaliser ce qu’on venait de vivre. On était fatigués, mais heureux. Vraiment un moment fort de notre séjour aux Philippines.
Pour nos derniers jours à Moalboal, on a ralenti un peu le rythme. Farniente à l’hôtel, baignades, snorkeling, et bons petits restos. Une vraie parenthèse douce pour terminer cette étape.
Après 6 jours bien remplis, il est temps de reprendre la route. Moalboal a été un vrai coup de cœur, et on recommande à 100 % de vous y arrêter si vous visitez Cebu. Entre les sardines, le canyoning et les majestueux requins-baleines, on repart le cœur plein et les yeux brillants pour la suite de notre périple.
Après ces six jours bien remplis à Moalboal, il était temps pour nous de reprendre la route direction Cebu City. Ce n’était qu’une étape de transition, puisqu’un vol très matinal nous attendait le lendemain pour rejoindre notre prochaine île.
Nous avons quitté notre hôtel vers midi et pris un tuktuk jusqu’à l’arrêt de bus principal. À peine arrivés, un bus climatisé était déjà en place, ce qui nous a permis de monter directement à bord. Après une vingtaine de minutes d’attente, le bus est parti. Comme d’habitude, les tickets s’achètent directement à l’intérieur, et tout s’est passé sans souci.
Après 3 heures de route, nous revoilà à Cebu City. Un Grab plus tard, nous étions de retour au Felix Residences, le même hôtel que lors de notre première nuit de transit dans la ville. Pour une nuit avant un vol, c’est vraiment pratique : simple, propre et pas trop loin de l’aéroport.
Nous sommes arrivés en fin d’après-midi, et vu le réveil prévu à l’aube, on a préféré faire simple : un petit repas commandé directement depuis la chambre, un film pour se détendre, puis au lit très tôt.
Pas grand-chose à raconter sur cette courte étape, mais c’est aussi ça les voyages avec beaucoup de déplacements : parfois, une nuit de transit est simplement nécessaire pour faciliter la suite.
Il est temps de changer d’île et de partir à la découverte d’une nouvelle région des Philippines : Palawan. Après un peu plus d’une heure de vol à admirer les magnifiques îles vues du hublot, nous avons atterri sur l’île de Busuanga, plus connue sous le nom de Coron. Une fois nos bagages récupérés, nous avons payé la taxe touristique de Palawan (environ 3 € par personne), puis sommes sortis de l’aéroport. Nous avions demandé à l’avance qu’un van partagé nous attende, pour 4 € par personne, mais vous pouvez très bien en réserver un directement à la sortie de l’aéroport pour le même prix : c’est simple et rapide.
Une trentaine de minutes plus tard, nous étions déposés devant notre hôtel pour les six prochains jours : le Coron Bancuang Mansion. Depuis la rue, il ne paie pas de mine, mais une fois à l’intérieur, on découvre un véritable petit labyrinthe perché sur la colline, avec des escaliers partout, des chambres réparties en hauteur, et une belle piscine en son centre. L’endroit porte bien son nom : on se sentait vraiment comme dans un manoir tropical. Cerise sur le gâteau, notre chambre était déjà prête à notre arrivée à 9h du matin — un vrai luxe après un vol matinal.
Pour cette première journée, on a fait tranquille : dépôt du linge dans une laverie, petit tour en ville pour s’orienter, repérage et réservation des activités à venir… et bien sûr, repos bien mérité au bord de la piscine avec un mango shake bien frais à la main.
À Coron, il y a énormément de tours organisés qui permettent de découvrir les îles, les lagons, les épaves et les spots de snorkeling. Pour commencer, on a opté pour le Pukaway Tour : une journée qui mélange plongée avec masque et tuba, déjeuner sur des maisons flottantes, et visite de la fameuse Pukaway Cave. Cette grotte, encore très peu connue, n’est ouverte au public que depuis quelques mois. Sur notre bateau d’une quinzaine de personnes, Robin et moi étions les seuls à avoir réservé cette option, ce qui a rendu l’expérience encore plus spéciale.
Après avoir déposé le reste du groupe sur une plage, nous avons continué seuls avec notre guide jusqu’à la grotte. Casque sur la tête et gilet de sauvetage enfilé, nous avons gravi une cinquantaine de marches entre les roches avant de déboucher sur une immense cavité souterraine. En son centre, un lac d’eau douce parfaitement clair, dans lequel nous avons pu nager en toute tranquillité. L’atmosphère y était vraiment particulière : les rayons de lumière filtraient à travers les ouvertures de la grotte et créaient de magnifiques faisceaux dans l’eau. C’était calme, impressionnant, et incroyablement beau. Robin a même pu s’essayer au freediving avec le guide dans cette ambiance presque irréelle. Une activité encore confidentielle, mais qu’on vous recommande les yeux fermés si vous passez par Coron !
Le soir, direction Tupi Cafe, un petit resto familial très sympa, où on s’est régalé pour un prix raisonnable — ce qui est toujours bon à noter, car la vie à Palawan est un peu plus chère que dans d’autres régions des Philippines.
Le lendemain, changement de programme : on laisse les masques et tubas de côté pour sortir les chaussures de rando. Direction le Mount Dalara pour une vue panoramique sur l’île. Réveil à l’aube (encore !) pour éviter les grosses chaleurs, et après 15 minutes de scooter depuis l’hôtel, nous avons atteint le point de départ de la randonnée (Google Maps : Startpoint Hike Mount Dalara). L’entrée du sentier n’est pas très bien indiquée, mais une fois sur place, il suffit de suivre le petit chemin qui grimpe.
On ne savait pas trop à quoi s’attendre, et on a été servis ! Après une montée progressive dans la jungle, la végétation s’est peu à peu dégagée, laissant place à des passages un peu plus escarpés, voire carrément des petits bouts d’escalade sur les rochers. Au bout d’1h30 d’effort intense sous une chaleur de 38°, nous avons enfin atteint le sommet. Et là… waouh. Une vue à 360° sur tout Coron, ses lagons, ses petites îles à perte de vue… c’était magnifique. La descente a été tout aussi sportive, avec un sentier glissant et des températures encore plus élevées, mais on l’a fait ! Quatre heures d’aventure intense, seuls au monde, pour une récompense qui en valait vraiment la peine. Une rando encore méconnue, mais clairement un de nos coups de cœur à Coron. Après ça, vous imaginez bien que l’après-midi a été 100% détente au bord de la piscine. On l’avait bien mérité.
Le jour suivant, retour en mer avec le Super Ultimate Tour : une excursion complète pour découvrir les 7 plus beaux spots autour de Coron. Au programme : snorkeling dans des eaux cristallines, baignades dans des lagons incroyables, plages paradisiaques, visite d’une épave, et déjeuner sur des maisons flottantes. C’était une journée bien remplie, mais chaque arrêt en valait la peine. Les paysages sont à couper le souffle, la faune marine est riche et variée, et on en a encore pris plein les yeux. Si vous ne restez que quelques jours à Coron, ce tour est une excellente option pour en voir un maximum en une seule journée.
Pour toutes nos activités à Coron, nous sommes passés par Islas Pilipinas Tour & Travel, une petite agence située sur la rue principale. Tout s’est très bien passé, la communication était fluide et nous avons même pu négocier un peu les prix. Au total, toutes nos excursions nous ont coûté 45 € par personne, repas compris. Franchement, pour tout ce qu’on a vu et vécu, c’est plus que raisonnable !
Nos deux derniers jours à Coron ont été beaucoup plus calmes. On a profité de l’hôtel, exploré les environs à notre rythme, admiré de magnifiques couchers de soleil… Un doux moment de pause après plusieurs journées bien sportives.
Et demain, on commence une nouvelle aventure un peu particulière… mais qu’on a très hâte de vivre !
Cette aventure méritait qu’on la raconte dans les moindres détails, alors on lui a consacré un article dédié que vous pouvez retrouver juste ici : Croisière Coron à El Nido.
Mais pour vous donner un petit aperçu, voici comment on a décidé de rejoindre El Nido de manière originale. Plutôt que de réserver simplement un ferry traditionnel, on a transformé ce transfert en une véritable expédition : une croisière de 3 jours à travers les îles sauvages de Palawan. Et quelle expérience incroyable !
C’est le début d’une aventure pas comme les autres ! Pour rejoindre El Nido depuis Coron, on aurait pu prendre le ferry comme tout le monde… mais on a préféré transformer ce simple transfert en une expérience complètement magique : une croisière de 3 jours à travers les îles perdues de Palawan. Et quel choix incroyable on a fait !
Nous avons donc embarqué à bord d’un bateau avec 18 autres voyageurs venus des quatre coins du monde, et pendant trois jours, nous avons navigué d’île en île, totalement coupés du monde. Aucun réseau, aucun bruit de moteur une fois à l’arrêt, juste la mer, le ciel, et l’aventure.
Au programme : des arrêts snorkeling tous plus beaux les uns que les autres, des baignades à gogo dans une eau turquoise, des repas en mode buffet absolument délicieux (franchement, on ne s’attendait pas à aussi bien manger sur un bateau !), et surtout, des nuits passées sur des plages désertes et paradisiaques. Imaginez : vous vous endormez dans une petite cabane de bambou, les pieds dans le sable, bercé par le bruit des vagues et sous un ciel étoilé. Un rêve éveillé.
Chaque jour, on s’est levés face à une vue de carte postale, on a rigolé autour d’un feu de camp avec les autres voyageurs, on a partagé des moments simples mais incroyablement forts. En seulement trois jours, on a eu l’impression de créer une petite famille sur le bateau, avec qui on a vécu une aventure qu’on n’oubliera jamais.
Honnêtement, si vous êtes à Palawan, foncez. Cette croisière a été l’un des moments les plus forts de notre voyage. On vous raconte tout en détail — la compagnie, le prix, le programme jour par jour et tous nos conseils — dans notre article dédié juste ici : Croisière Coron à El Nido
Préparez-vous à vivre une parenthèse hors du temps… Vous n’allez pas le regretter !
Après trois jours magiques de croisière à travers les îles de Palawan, nous avons posé le pied à terre à El Nido, prochaine étape de notre périple. Et quel bonheur de retrouver un lit fixe ! Pour nos 5 nuits ici, nous avons séjourné au Barco El Nido Hotel. L’hôtel est situé à quelques minutes à pied du centre, ce qui permet d’être au calme tout en restant proche de tout. Les chambres sont spacieuses, bien équipées, et l’ambiance y est vraiment agréable. On vous le recommande les yeux fermés.
Pour notre première journée, on a décidé de ralentir le rythme : repos à l’hôtel, balade dans les environs, et repérage des activités à venir. En fin de journée, on a retrouvé nos amis de la croisière et on est tous allés à Vanilla Beach pour admirer le coucher de soleil. Vous pouvez facilement vous y rendre en tuktuk pour 2-3€, et croyez-moi, le spot vaut le détour ! Le ciel s’embrase et l’ambiance y est paisible. Parfait pour finir la journée en beauté.
Le lendemain, on est partis à l’aventure en mer, en réservant un bateau privé avec nos compagnons de croisière. Et franchement, si vous êtes un petit groupe, on vous le conseille à 100%. Le guide adapte le programme en fonction des marées et surtout… il évite les foules de touristes ! Résultat : des plages quasi désertes, du snorkeling dans des eaux cristallines, et une sensation de liberté totale. On était 10 et on a bien négocié le tarif, ce qui nous est revenu à 30€ par personne (contre 23€ pour un tour public). Pour si peu de différence, ça change tout. Petit conseil : n’hésitez pas à poster une annonce dans des groupes Facebook comme Les Français aux Philippines pour constituer un petit groupe et privatiser un bateau ensemble. Nous avons réservé avec David John Travel and Tours et notre guide Ivan était génial : drôle, attentionné et super pro. Une journée inoubliable !
Le soir, on a terminé cette journée parfaite avec un bon burger chez Paradise Kiss. Encore une fois, c’est une adresse qu’on vous recommande vivement : les burgers sont délicieux, les prix très corrects pour El Nido, et le propriétaire est adorable. Une vraie belle découverte.
Le jour suivant, on a loué un scooter pour explorer les environs à notre rythme. Première étape : la magnifique Nacpan Beach. Immense, sauvage, paisible… c’est l’une des plus belles plages qu’on ait vues à Palawan ! On s’est installés sur des transats et on a profité à fond de cette journée farniente. Sur le chemin du retour, on s’est arrêtés à Lio Beach, un peu par curiosité, et grosse surprise : ce n’est pas juste une plage, c’est un vrai petit village de vacances, hyper sympa, avec des restos, des bars, des boutiques, et plein d’activités. On pensait y rester 10 minutes, on y a passé deux heures ! Et cerise sur le gâteau : la plage est collée à l’aéroport, donc on a pu voir les avions atterrir de très (très) près. C’était amusant et impressionnant à la fois.
Le lendemain matin, on s’est levés vers 8h pour tester une autre activité bien connue à El Nido : la tyrolienne. C’est devenu une attraction très populaire (merci TikTok), donc mieux vaut y aller tôt si vous voulez éviter des heures d’attente. On a pris un tuktuk et on est arrivés vers 8h50… et malgré tout, il y avait déjà du monde ! On a attendu une heure, mais c’était bien organisé : on vous donne un numéro, vous pouvez vous poser quelque part et prendre un café en attendant votre tour. Une fois équipés, on s’est envolés d’une île à une autre, suspendus dans les airs au-dessus d’une mer turquoise. La vue est incroyable, la vitesse est parfaite pour profiter du paysage, et pour 8€ par personne, ça vaut vraiment le coup.
Pour le reste de notre séjour à El Nido, on a profité de l’hôtel, de la bonne ambiance de la ville, et des petites plages aux alentours. Encore une très belle étape dans notre voyage, pleine de douceur, de découvertes et de souvenirs partagés. Demain, on reprend la route vers le sud de Palawan, prêts pour de nouvelles aventures.
Pour rejoindre notre prochaine étape, Port Barton, nous avons réservé un van directement dans une petite agence du centre d’El Nido. Le trajet coûte 10€ par personne, et après trois bonnes heures de route à travers la jungle luxuriante de Palawan, nous sommes arrivés à destination. Le contraste avec El Nido est saisissant : Port Barton est minuscule, calme, paisible, et surtout bien moins touristique. Après l’agitation de Coron et El Nido, ce petit havre de tranquillité faisait un bien fou.
Pour ce séjour, nous avions choisi deux logements. Le premier, Janhour Place, est situé en plein centre du village. Très simple mais propre et confortable, c’est un bon petit hébergement avec un excellent rapport qualité-prix, idéal pour une ou deux nuits. Le second, Evergreen Bayview Bungalows, nous a en revanche beaucoup déçus. Même si l’endroit semble charmant de l’extérieur, avec ses petits bungalows individuels et sa jolie vue sur la baie, l’intérieur est très mal entretenu, inconfortable et rudimentaire. On vous le déconseille totalement.
Si vous êtes de passage à Port Barton, on vous conseille de consacrer une journée à l’exploration des environs à scooter, comme nous l’avons fait. Le matin, nous avons pris la route en direction des Pamuayan Falls. Une fois sur place, il faut marcher une quinzaine de minutes pour atteindre la cascade, nichée dans un écrin de verdure. On peut s’y baigner, et comme nous y sommes arrivés vers 9h30, nous avions le lieu pratiquement pour nous seuls. C’était super rafraîchissant et très agréable.
Après une bonne heure sur place, nous avons repris le scooter direction Pamuayan Beach. Encore une petite pépite des Philippines, une plage déserte, bordée de palmiers, avec une eau chaude et limpide. Nous y avons passé un moment tranquille avant de remonter en selle, cette fois en direction de Coconut Beach et White Beach. Attention, la route est dans un état assez catastrophique, donc il vaut mieux être à l’aise en scooter. Sinon, un tuktuk peut vous y emmener sans souci. En arrivant à Coconut Beach, on a été soufflés. Cette plage est, sans exagérer, la plus belle que nous ayons vue — tous pays confondus. Un décor de carte postale : une longue plage de sable blanc, des palmiers à perte de vue, les reliefs des îles au loin… et des cochons ! Oui oui, des cochons qui se baladent librement sur la plage, totalement adorables.
On a posé nos serviettes à l’ombre d’un cocotier (en évitant soigneusement de se mettre juste en dessous, on n’est jamais trop prudents), et on y est restés toute l’après-midi. En fin de journée, nous n’étions qu’une petite dizaine sur cette immense plage, le calme absolu, comme si le monde s’était arrêté. On a attendu le coucher du soleil pour repartir, et c’était magique. Si vous passez par Port Barton, cette journée découverte est un vrai incontournable.
Pour finir la journée en beauté, on est allés dîner chez Joan’s Cou Seen. Ils servent une paella absolument délicieuse, pour un prix dérisoire. Un petit resto sans prétention mais avec beaucoup de charme et une cuisine savoureuse, on vous le recommande vivement !
Nous avions prévu de rester plusieurs jours à Port Barton pour ralentir le rythme, profiter du calme et surtout avancer un peu sur notre travail. Mais si vous êtes simplement en voyage aux Philippines, deux nuits suffisent amplement pour profiter de ce petit coin de paradis.
Demain, on reprend la route pour notre dernière étape à Palawan : Puerto Princesa.
Dernière étape de notre périple aux Philippines : Puerto Princesa. Nous avions réservé nos billets de bus directement au terminal de Port Barton pour environ 9€ par personne, et après trois heures de route à travers les paysages verdoyants de Palawan, notre chauffeur nous a déposés juste devant notre hôtel. Pratique !
Puerto Princesa n’est pas une ville particulièrement intéressante à visiter. Il est certes possible de réserver quelques excursions comme des sorties en island hopping ou la visite des Hundred Caves, mais globalement, la ville sert plutôt de point de transit, notamment grâce à son aéroport bien connecté avec d’autres îles de l’archipel.
De notre côté, comme nous arrivions à la fin de notre long voyage, nous avions une seule envie : nous poser et savourer les derniers jours en mode détente. Après 45 jours bien remplis, on voulait prendre le temps d’assimiler tout ce qu’on venait de vivre, et se faire un petit plaisir en terminant avec deux jolis hôtels.
Nous avons d’abord posé nos valises au Panja Resort Palawan pour quatre nuits. C’était exactement ce dont on avait besoin. Une grande chambre bien équipée avec une vue sur les montagnes, une belle piscine avec vue sur la mer, un rooftop bar, un bon petit resto, un spa, une salle de sport… bref, tout pour se sentir en vacances après ces cinq semaines de vadrouille. Cela dit, on préfère être honnêtes : même si l’hôtel offre de belles infrastructures et un bon service, on a remarqué que l’entretien général laissait un peu à désirer. Pour le moment, ce n’est pas dramatique, mais si rien n’est fait, l’endroit risque de perdre en qualité dans les années à venir. En attendant, on a passé quatre jours très agréables à simplement profiter du calme et des équipements.
Pour nos deux dernières nuits à Puerto Princesa, on s’est rapprochés de l’aéroport et on a logé à l’Alvea Hotel. Encore une bonne surprise : l’hôtel est joli, les chambres sont confortables, c’est propre et bien situé. Il n’a pas les infrastructures du précédent, donc on le recommande plutôt pour une ou deux nuits, mais il fait très bien le job. Et surtout, si vous passez par là, ne ratez pas Sofi’s Cookies, à quelques minutes à pied. Les cookies y sont absolument délicieux, et le propriétaire est d’une gentillesse incroyable. Une vraie pépite !
Vous l’aurez compris, cette dernière étape à Puerto Princesa était placée sous le signe du repos. Si vous préparez votre voyage aux Philippines, on vous conseille de n’y passer qu’une nuit ou deux si vous avez un vol à prendre, voire même de ne pas vous y arrêter si ce n’est pas nécessaire. Ce n’est clairement pas un indispensable.
Cela dit, ces quelques jours nous ont permis de recharger les batteries. Demain, nous prenons notre dernier vol interne. La fin du voyage approche doucement…
6h du matin, réveil en douceur pour notre tout dernier vol interne. Cette fois, cap sur Manille, là où tout avait commencé quelques semaines plus tôt. C’était étrange de revenir dans la capitale après avoir parcouru tant d’îles, de villages et de paysages différents. En quittant l’aéroport, on avait cette sensation douce-amère : les valises sont toujours les mêmes, mais nous, on ne l’est plus tout à fait. Ce voyage à travers les Philippines nous en a mis plein les yeux, et on débarque à Manille avec le cœur un peu plus grand et la tête remplie de souvenirs.
Sans hésitation, nous sommes retournés au même hôtel qu’au début de notre aventure : le Red Planet Amorsolo. On en avait gardé un excellent souvenir, alors inutile de chercher ailleurs. L’emplacement est pratique, les chambres sont simples mais bien pensées, et l’accueil est toujours aussi pro.
Ces deux jours à Manille ont été bien différents de notre première escale. Cette fois, pas de découvertes ou de visites au programme, mais plutôt un retour au calme, au rythme plus posé. On en a profité pour préparer la suite de notre périple, car l’aventure continue encore un peu. Rien de très palpitant à raconter pour cette étape, mais c’était nécessaire : prendre le temps de souffler, de trier les souvenirs, les photos, les émotions aussi.
Et puis, aussi vite qu’ils sont arrivés, ces deux jours sont passés. On refait une dernière fois les valises, on s’assure de ne rien oublier… et c’est déjà le moment de quitter la capitale.
- Conclusion de notre voyage
Avec ce voyage, on a clairement eu un coup de cœur pour les Philippines. Chaque étape nous a offert quelque chose d’unique : l’ambiance tropicale et détendue de Siargao, les plages paradisiaques de Malapascua, les fonds marins incroyables de Moalboal, la beauté brute de Coron, les falaises impressionnantes d’El Nido, le calme apaisant de Port Barton, et la douceur de nos derniers jours à Puerto Princesa. En 47 jours, on a traversé des paysages spectaculaires, nagé dans des eaux translucides, goûté à des spécialités locales étonnantes, rencontré des gens adorables… et surtout, on a pris le temps. Le temps d’explorer, de s’émerveiller, de ralentir, et de savourer.
Ce qu’on retient, c’est qu’un voyage aux Philippines ne se vit pas à la va-vite. Il faut s’adapter à son rythme, accepter les distances, parfois l’imprévu, mais surtout se laisser porter. Si vous cherchez une destination riche, authentique, avec une nature époustouflante et une culture accueillante, alors vous y trouverez sans aucun doute votre bonheur.
De notre côté, on repart le cœur rempli et l’esprit léger. Et qui sait, peut-être qu’un jour, on y reviendra.
- Notre voyage en images



















































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Vivez une expérience incroyable aux cœur des Philippines en embarquant pour cette croisière de 3 jours à la conquête des joyaux insulaires de ce pays magique !